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Par Fuguerrante le 19 Juillet 2011 à 10:31
Je te détexte, intensément bien que dilettante
toi qui regardes dans le fou versicoloré
jusque dans la minutie la plus improbable
les impalpables pour mieux palpiter
les improbables sans gravité
Mais avec soin et souciance
jusque dans la moindre billevesée
Je te détexte pour ne point trop mal aimer
malbutiner les corolles d'air
liens obligés et délétères
des romances par trop galvaudées
Je bancanale les griffonages
bacchiques et pourtant sans tonneaux
où y'a Diogène, y'a pas d'plaisir
mais sans désir,c'est la gangrène
Désirs doux, flous (?) artistiques
fondus et déchaînés
jetés sans soins, cahotiques
geyser d'envies sans odyssées
sans quête du tendre, dans l'imparfait
Je te détexte à m'en péter les neurones
j'aime quoi...
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Par Fuguerrante le 5 Mars 2011 à 11:19
Ti proumèti rèn d'aoutré
Qu'ün èr rarifiat
Ti proumèti rèn d'aoutré
Qu'ün marrit équilibré
Rèn qu'ün pèd qué resquilho
Adaut d'ün précipici,
Ti proumèti rèn d'aoutré
Qu'ün déman pas ségur,
Rèn qu'un cors qué s'afratcho
A toun cors dévèngut
Soun soulet eisercici,
Ti proumèti qu'ün tems
Dérrabat daou coumün,
Ti proumèti lou cèou négré
De la tchavano
E sei uilhaous tant blus
Qué toun uèilh avuglat
Plourara de bèoutat,
Ti proumèti lou moundé
Escur e qué si cerco
Ti proumèti l'espèr
Qué cent cops ti destruch
E cent cops ti rédrèisso.
Proumèti moun esgard
Qué gounflara tou coar
A lou far esclatar
Coumo ün fuec d'artifici
A-dé-rèn coumençat...
Ti proumèti pas rèn...
Franc dé-longo t'amar.
Je ne te promets rien
Qu'un air raréfié,
Je ne te promets rien
Qu'un mauvais équilibre
Oui ! rien qu'un pied qui glisse
En haut d'un précipice,
Je ne te promets rien
Qu'un demain incertain
Rien qu'un corps qui s'effondre
A ton corps devenu
Son unique exercice,
Ne te promets qu'un temps
Arraché au commun,
Ne te promets qu'un ciel
Tout noir, un ciel d'orage
Et ses éclairs si bleus
Que ton oeil aveuglé
Pleurera de beauté,
Je te promets un monde
Obscur et qui se cherche
Je te promets l'espoir
Qui cent fois te détruit
Et cent fois te relève,
Je promets mon regard
Qui gonflera ton coeur
A le faire éclater
Comme un feu d'artifice
Sans cesse commencé...
Je ne te promets rien...
Sauf de t'aimer toujours.
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Par Fuguerrante le 1 Mars 2011 à 12:42
Parce qu'il y a des Grands qui paraissent jouer comme ils vivent au point qu'on oublie le jeu pour ne sentir que la vie.
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Par Fuguerrante le 28 Février 2011 à 14:17
Les fleurs à inventer les jouets d'une comète
Les raisons d'être fou la folie dans ta tête
Des avions en allés vers tes désirs perdus
Et moi comme un radar à leurs ailes pendu
Des embruns dans tes yeux et la mer dans ton ventre
Un orgue dans ta voix chaque fois que je rentre
Des chagrins en couleur riant à ton chevet
Les lampes de mes yeux pour mieux les éclairer
Les parfums de la nuit quand ils montent d'Espagne
Les accessoires du dimanche sous ton pagne
Les larmes de la joie quand elle est à genoux
Le rire du soleil quand le soleil s'en fout
Les souvenirs de ceux qui n'ont plus de mémoire
L'avenir en pilules toi et moi pour y croire
Des passeports pour t'en aller t'Einsteiniser
Vers cet univers glauque où meurent nos idées
Des automates te parlant de mes problèmes
Et cette clef à remonter qui dit " je t'aime "
Un jardin dans ton coeur avec un jardinier
Qui va chez mon fleuriste et t'invite à dîner
Des comptes indécis chez ton marchand de rêves
Un sablier à ton poignet des murs qui lèvent
Des chagrins brodés main pour t'enchaîner à moi
Des armes surréelles pour me tuer cent fois
Cette chose qu'on pense être du feu de Dieu
Cette mer qui remonte au pied de ton vacarme
Ces portes de l'enfer devant quoi tu désarmes
Ces serments de la nuit qui peuplent nos aveux
Et cette joie qui fout le camp de ton collant
Ces silences perdus au bout d'une parole
Et ces ailes cassées chaque fois qu'on s'envole
Ce temps qui ne tient plus qu'à trois... deux... un... zéro
JE TE DONNE TOUT ÇA, MARIE !
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Par Fuguerrante le 2 Février 2011 à 08:58
-Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien joli...
-Je suis un renard,dit le renard.
-Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince.
Je suis tellement triste...
-Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard.
Je ne suis pas apprivoisé.
-Ah! pardon, fit le petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta:
-Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?
-Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu?-Je cherche des hommes, dit le petit prince.
Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?
-Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent.
C'est bien gênant! Ils élèvent aussi des poules.
C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules?-Non, dit le petit prince. Je cherche des amis.
Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?
-C'est une chose trop oubliée, dit le renard.
Ca signifie "créer des liens..."
-Créer des liens?
-Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon
tout semblable à cent mille petits garçons.
Et tu n'as pas besoin de moi non plus.
Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards.
Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre.
Tu seras pour moi unique au monde.
Je serai pour toi unique au monde...
-Je commence à comprendre, dit le petit prince.
Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
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